Comme
vous avez pu vous en rendre compte la météo de dimanche a été...
comment la décrire ?... compliquée ! Je la surveillais dès mardi...
Oui, j étais impatient car il s agissait de l un des plus importants
vide greniers de l année qui allait se dérouler. En voyant les
prédictions, je m étais fait une raison et j avais conçu un plan B à
base de quatre petits vide greniers dans le Morbihan, dans des salles...
Nous allions nous gaver de chocolatines tout en noyant notre chagrin
dans le café, afin de forcer notre coeur de collectionneur à battre
encore ! Samedi, l espoir renaît ! Nos météorologues nous annoncent que
la pluie s arrête dans la matinée ! Une fenêtre de chine est donc
possible ! Après un brainstorming, le colonel Jacques Médoc propose un
nouveau plan d attaque: la colonelle Gaëlle Le Querré
et moi même (je n annonce pas mon grade pour ne pas prendre pour
celui-ci) le validons. Nous lancerons un raid sur une ville voisine à l
aube puis, par un mouvement tournant, nous lancerons toutes nos forces
sur le grand vide greniers en espérant la fin du mauvais temps ! La
pluie s arrête trop tôt et nous ne trouverons plus rien ; La tempête s
acharne sur la ville et les étals seront inaccessibles ! Je comprends
les tourments d Eisenhower à la veille d Overlord ! À l aube, le temps
est exécrable ! Le moral est bas, pourtant nous chargeons nos caddies
dans la "Chine Machine". L humour relance notre "allant d aventuriers
dominicals" et, plein d espérance, nous arrivons dans la salle du
premier vide greniers. Malgré le petit nombre des exposants, quelques
trouvailles. Deux jeux PS1 (Un collectionneur un peu plus rapide a
acheté Spyro, un jeu assez amusant où vous incarnez un schtroumph qui
schtroumphe du schtroumph). Sur un stand nous croisons Pascal Le Corre,
toujours aussi sympa : merci Merci Pascal, pour les verres !
Un lot de films de Jean Gabin, vendue par une jeune femme pétillante
("Vite, vite prenez les avant que mon mari s aperçoive que je les vends"
plaisante elle). Bien sûr Laurent passe par là et la conversation se
prolonge. Je propose un café mais il n est pas prêt. Nous faisons un
second tour (Hop la parodie de Gaston Lagarde est vite acheté). Le café
se fait. Un troisième tour. Le café n est toujours pas là. Plus énervé
que si nous l avions bu, nous décidons de partir. Un Gaston avec un dos
rond, il s agit de l édition originale de 1973, est mon dernier achat.
Le jour se lève. Nous prenons la route de Rennes. Régulièrement des
rafales de pluie s écrasent sur l habitable, douchant notre
enthousiasme... roulons nous vers notre premier échec de l année ?

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