astérix, nouvelles couvertures, nouvelles couleurs


quand des auteurs lancent une série, il y a un temps de rodage autant dans le dessin (et couleur) que dans le scénario. si cette série a la chance de perdurer, certains auteurs vont regretter certaines faiblesses et seront tentés de les corriger dans des rééditions.
ces corrections peuvent aussi se justifier par la dégradations technique des films d'impressions utilisés et réutilisés pour réimprimer d'autres exemplaires d'un albums. la conséquence sera l'effacement du trait noir du dessin, de la saturation caricaturale des couleurs perdant toutes nuances.
ces corrections arriveront aussi parce qu'on découvre à partir du débuts des années 1970 que la bd était un patrimoine culturel qu'il convenait de conserver, voire restaurer. on en profite pour rafraîchir les couvertures pour améliorer leur impact commercial.
d'abord fait par des petits éditeurs, puis repris par les gros, la restauration se généralisent pour les plus grands auteurs des années 60.

pour astérix cela se fait dans les années (joel à toi). celle-ci a été effectuée bizarrement discrètement dans les albums non-luxueux, alors quelle aurait pu être sujet à une relance marketting de la série.

les premiers albums n'avaient pas bénéficié d'un bon coloristes. et certains personnages n'avaient pas encore leur couleurs emblématiques qui viendront sur le tard. la restauration sera donc aussi l'occasion aussi de corrections en vue d'homogénéiser, d'en améliorer la lecture. ce qui amènera pas mal de changement sur certains albums.

voici un exemple de restauration dans les planches



1ere édition

restauration



1ere édition

restauration

1ère édition

restauration






 
 

















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naizin-sous-mer

 premier essai, mais pas satisfaisant. j'ai plutôt la sensation d'un aquarium